Comment choisir le système d’imposition le plus avantageux pour mes placements ?
Depuis le 1er janvier 2018, les revenus de placement sont soumis au PFU (Prélèvement forfaitaire unique). Or l’option pour le barème progressif demeure possible et serait même avantageux dans certains cas. Nous décryptons pour vous tout ce que cela signifie pour vous aider à trouver le système d’imposition le plus avantageux pour vos placements.
Objectif du PFU
- Réduire le taux marginal d’imposition des revenus du capital
- Rendre plus clair et prévisible la fiscalité
Qu’est-ce que « revenus de placement » sous-entend ?
Les revenus de placement regroupent : les revenus mobiliers (dividendes par exemple), les plus-values mobilières (cession de titres…) et certains revenus de l’assurance vie, de l’épargne logement et de l’action salariée.
Quel choix faire ?
Scénario 1 : Taux de PFU 30% : 12.8% (IR) + 17.2% Prélèvements sociaux
Ce qui disparait :
- Plus d’abattement de 40% sur les dividendes
- Plus d’abattement pour durée de détention
- Plus de déduction des frais engagés sur l’acquisition ou la conservation des revenus
- Plus de CSG déductible
Scénario 2 : Barème progressif
- Option expresse, irrévocable, globale (c’est à dire applicable sur l’intégralité des revenus de capitaux mobiliers d’une année) et annuelle (valable pour l’année en cause N).
- CSG déductible 6,8%
Attention : maintien d’un abattement fixe de 500 000€ pour les plus-values de cession de titres réalisées par les dirigeants partant à la retraite.
CONCLUSION
Dans la majorité des cas, l’option 1 reste la plus avantageuse. Toutefois, certaines situations complexes nécessiteraient une simulation pour une meilleure optimisation. Vous percevez des revenus de placement et souhaiterez que nous étudiions votre situation ?
Cet article a été rédigé en juillet 2018. Nous vous rappelons que cette analyse est applicable à ce jour et ne prend pas en compte les éventuelles modifications, les données sont susceptibles de changer.